Comment diagnostiquer la gonarthrose ?

Le diagnostic de la maladie repose sur un examen clinique puis radiographique de l’articulation. Ce dernier permet d’observer la diminution de l’espace qui sépare les deux extrémités osseuses de l’articulation radiographiée. Pour suivre observer l’évolution de la maladie, il est recommandé de réaliser une radiographie tous les 2 ans minimum. Selon le niveau de dégradation du cartilage, un traitement chirurgical pourra être envisagé.

Comment soigner la gonarthrose ?1

À ce jour, il n’existe pas de traitement susceptible de guérir la gonarthrose à proprement parler. Toutefois, une prise en charge efficace permet de soulager la douleur, de réduire la raideur et d’améliorer la mobilité ainsi que la stabilité de l’articulation.

En première intention et si nécessaire, un changement des habitudes du patient peut être envisagé. Il peut s’agir d’une perte de poids, d’un rééquilibrage alimentaire, d’une augmentation de l’activité physique hors période de poussée inflammatoire, du port de semelles orthopédiques, etc. On parle alors de mesures hygiéno-diététiques.

Pour un traitement de la douleur avec un effet sur plusieurs mois, il existe des alternatives thérapeutiques telles que l’injection d’acide hyaluronique, ou viscosupplémentation, pour régénérer le liquide synovial défaillant, ou encore l’injection de Plasma Riche en Plaquettes.

Enfin, chez les patients dont la gonarthrose constitue un handicap sévère, une arthroplastie peut être envisagée. Cette intervention consiste à remplacer une partie, voire la totalité, de l’articulation malade par une articulation artificielle (prothèse). Toutefois, il arrive que la douleur persiste malgré cette intervention.

 

Gonarthrose : quand et qui consulter ?

La gonarthrose nécessite une prise en charge pluridisciplinaire, tenant compte des facteurs de risques, des symptômes et de l’atteinte fonctionnelle.  Selon le degré et l’évolution de la maladie, le patient atteint de gonarthrose est généralement amené à consulter divers professionnels de santé.

Le médecin généraliste

En cas de douleur articulaire, il est recommandé de consulter son médecin généraliste. Il pourra ainsi effectuer un premier diagnostic et faire une prescription médicamenteuse ou non (antidouleurs, kinésithérapie, cures thermales, recommandations hygiéno-diététiques). De plus, le médecin généraliste pourra coordonner l’ensemble du parcours de soin du patient et l’orienter vers d’autres professionnels de santé si nécessaire.

Le médecin spécialiste 

Pour les formes de gonarthrose plus complexes, le médecin généraliste peut orienter son patient vers un spécialiste : rhumatologue, médecin du sport, radiologue, chirurgien orthopédiste… Spécialistes des affections des os ou des articulations, ces professionnels de santé proposent des examens complémentaires et des traitements ciblés. Ces spécialités médicales sont également habilitées à effectuer des injections d’acide hyaluronique, ou viscosupplémentation, et de Plasma Riche en Plaquettes (PRP). 

Le kinésithérapeute

Sur prescription médicale, ce professionnel de santé accompagne le patient dans sa rééducation articulaire et l’entretien musculaire (2). Le kinésithérapeute peut également conseiller au patient des activités physiques adaptées en fonction de ses douleurs et de son niveau d’activité habituel (3).

  1. Chevallier, L et Verdie-Petibon D. (2004) Soigner l’arthrose : par les plantes, la nutrition, l’activité physique, les médicaments… Paris, France : Fayard.
  2. Henrotin Y, Marty M, Appelboom T, Avouac B, Berenbaum F, Briole V et al. Traduction française des recommandationsde l’Osteoarthtitis Research Society International (OARSI) sur la prise en charge de la gonarthrose et de la coxarthrose. Revue du rhumatisme 2009; 76(3):279–88

     

  3.  Vignon E. et al. Arthrose du genou et de la hanche et activité : revue systématique internationale et synthèse (OASIS). Rev. Rhum. 2006 ; 73 736-752.

     

Gonarthrose : quand et qui consulter ?

La gonarthrose nécessite une prise en charge pluridisciplinaire, tenant compte des facteurs de risques, des symptômes et de l’atteinte fonctionnelle. Selon le degré et l’évolution de la maladie, le patient atteint de gonarthrose est généralement amené à consulter divers professionnels de santé.

Le médecin généraliste

En cas de douleur articulaire, il est recommandé de consulter son médecin généraliste. Il pourra ainsi effectuer un premier diagnostic et faire une prescription médicamenteuse ou non (antidouleurs, kinésithérapie, cures thermales, recommandations hygiéno-diététiques). De plus, le médecin généraliste pourra coordonner l’ensemble du parcours de soin du patient et l’orienter vers d’autres professionnels de santé si nécessaire.

Le médecin spécialiste 

Pour les formes de gonarthrose plus complexes, le médecin généraliste peut orienter son patient vers un spécialiste : rhumatologue, médecin du sport, radiologue, chirurgien orthopédiste… Spécialistes des affections des os ou des articulations, ces professionnels de santé proposent des examens complémentaires et des traitements ciblés. Ces spécialités médicales sont également habilitées à effectuer des injections d’acide hyaluronique, ou viscosupplémentation, et de Plasma Riche en Plaquettes (PRP). 

Le kinésithérapeute

Sur prescription médicale, ce professionnel de santé accompagne le patient dans sa rééducation articulaire et l’entretien musculaire2
Le kinésithérapeute peut également conseiller au patient des activités physiques adaptées en fonction de ses douleurs et de son niveau d’activité habituel3.

  1. Chevallier, L et Verdie-Petibon D. (2004) Soigner l’arthrose : par les plantes, la nutrition, l’activité physique, les médicaments… Paris, France : Fayard.
  2. Henrotin Y, Marty M, Appelboom T, Avouac B, Berenbaum F, Briole V et al. Traduction française des recommandationsde l’Osteoarthtitis Research Society International (OARSI) sur la prise en charge de la gonarthrose et de la coxarthrose. Revue du rhumatisme 2009; 76(3):279–88
  3.  Vignon E. et al. Arthrose du genou et de la hanche et activité : revue systématique internationale et synthèse (OASIS). Rev. Rhum. 2006 ; 73 736-752.